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L’histoire de la couleur (suite)

L’histoire de la couleur

Voici la suite de l’article sur l’histoire de la couleur et ses différents dérivés.

D’où vient le maillot jaune ?

Il rappelle la couleur du papier du journal l’Auto, principal sponsor de l’évènement à sa création, dont le rédacteur en chef. Henri Desgranges, était aussi patron de la Grande Boucle. A la création du Tour de France en 1903, le leader du classement général portrait un brassard vert. A la demande des journalistes, qui veulent distinguer le champion au milieu du peloton, le maillot jaune voit le jour en 1919. Eugène Christophe est le premier à le revêtir, au départ de la onzième étape, de Grenoble à Genève. Avec l’instauration du maillot jaune, le classement général devient désormais un enjeu quotidien.

Michel Pastoureau, interview

S’intéresser aux couleurs

Les couleurs étaient un terrain vierge.

Couleurs préférés lors de son enfance : vert, différentes nuances de vert et puis il aime le mot.

Couleur promise à un bel avenir.

Si j’étais créateur je miserais sur le jaune : c’est une couleur qui occupe une place si faible qu’elle ne peut pas descendre plus en bas !

Le rouge est en grand déclin. Il est aussi omniprésent, dans l’antiquité, au moyen-âge. Aujourd’hui c’est une couleur trop forte, visuellement et symboliquement.

Pour lui, il n’existe que six couleurs (blanc, rouge, noir, vert, jaune et bleu) et cinq couleurs de deuxième rang (gris, violet, rose, orange, brun). De nouvelles matières de nouvelles lumièreset aussi de nouveaux colorants pour les mettre en valeur.

Rêve-t-on en noir et blanc ?

Près de 12% de la population rêverait en noir et blanc, et cette proportion a sans doute été plus importante par le passé. En effet, selon une étude menée en 2008 par l’université de Dundee en Ecosse, la couleur des rêves est influencée par le type de téléviseur regardé pendant l’enfance. Ainsi, presque toutes les personnes interrogées qui étaient âgées de moins de 25 ans rêvent en couleurs, alors que les sondés de plus de 55 ans, élevés avec des écrans noir et blanc, rêvent le plus souvent en tons de gris. 

Mer Noire

La mer Noire, une appellation qui remonte au XVème siècle, doit son nom aux Turcs qui désignent le nord (sombre) par le noir, le sud (clair) par le blanc.

Se mettre au vert

L’idée de faire du vert le symbole de la nature et de l’environnement est très contemporaine. Dans le passé, la nature était plutôt définie par les différents éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre. La couleur verte, quant à elle, était associée à tout autre chose : le hasard, le jeu, ou le destin, tout ce qui varie et change. Cette association s’explique par de nombreux végétaux permettent de l’obtenir facilement. Elle résiste mal au temps : elle jaunit et se dégrade à la lumière. Le vert est associé à la nature lorsqu’au début du XXème siècle les apothicaires, jusqu’alors affublés d’une croix rouge, choisissent pour leur enseigne une croix verte en référence à leur pharmacopée à la base de plantes. Afin de se distinguer de l’organisation de la Croix-Rouge fondée en enseigne une 1863.

Le vert des plantes

Cette couleur vient de la chlorophylle, qui doit sa tonalité à la lumière que les plantes reçoivent. Lors de la photosynthèse, les végétaux absorbent les spectres rouge-orange et bleu-violet de la lumière du soleil. Cela afin de synthétiser la matière organique, mais réfléchissent le vert. Ainsi l’œil humain ne perçoit plus que cette nuance. Les rayons rouges, plus actifs pour la photosynthèse, aident la plante à grandir en hauteur. Les bleus, qui favorisent la production d’une hormone, l’auxine, donnent une plante moins haute et buissonnante.

La semaine prochaine vous retrouverez  l’histoire du rouge, du bleu et du rose !

Vous pouvez désormais télécharger l’article grâce à ce lien : l’histoire de la couleur 2

Enfin, je serais ravie de lire vos commentaires, en bas de l’article dans la case prévue à cet effet, ce qui me permettra de connaître la façon dont a été perçu ce sujet !