La première lecture de l’image est globale et ne représente pour son observateur que ce qu’elle est en apparence.
La seconde c’est l’interprétation sémiologique, c’est-à-dire ce qu’elle suggère au lecteur : émotions, sensations liées au vécu (éducation, environnement, culture, souvenirs…) de celui qui l’interprète.
Comment la gestion de l’image a servi les intérêts fonctionnels ?
Comment celle-ci a évolué sur une base beaucoup plus scientifique ?
Le sentiment et le besoin d’appartenance nourrit l’estime de soi sociale (ou valeur que l’on se donne dans un groupe).
L’estime de soi sociale (respect) se développe lorsque l’élève prend conscience qu’il est important pour son enseignant et pour les autres élèves de sa classe. L’élève se veut alors impliqué dans un réseau relationnel, « une niche sociale » à laquelle il s’identifie.
Le sentiment d’appartenance devient l’antidote au sentiment de solitude.
Cela découle du développement de l’enfant qui non seulement ne saurait subsister par lui-même mais de plus ne pourrait accéder à la qualité d’homme sans d’abord le contact affectif avec ses proches.
Acquérir la conscience de soi par le regard de l’autre, puis son propre regard porté sur l’autre pour se différencier.
Devenir un sujet pleinement pensant et communicant par l’apprentissage du langage.
Aller loin pour le bilan d’image, se positionner : qui l’on est d’où l’on vient.
Le refroidissement du climat oblige les hommes à protéger leur corps du froid.
Les vêtements de cuir et de fourrure furent les premiers apparats de l’homme. Le vêtement va donc faire son apparition dans un premier temps dans un but pratique, il en résulte aussi que les peaux portées par l’homme qui possédait des étoffes de bêtes sauvages était reconnu comme un chasseur et un membre important du clan.
Dans l’Égypte antique, l’information vient des scribes et ils forment la classe supérieure désignée sous le nom de « Caste » ou « Pagne blanc », en référence aux vêtements de lin blanc qu’ils portaient pour indiquer leur rang.
Améliorer son apparence relevait aussi d’un sens spirituel et sacré, il fallait entretenir son corps pour bien le conserver. La matière précieuse et solide (le vêtement) dévoile la puissance de cette caste. Le blanc interprétait la sagesse et la connaissance des hommes.
Confusius (personnage historique ayant le plus marqué la civilisation chinoise, est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine) avait perçu l’importance du paraître dans la perception de l’être, « une image vaut mille mots ».
Ce module vise à mettre en avant l’importance capitale du transit d’information à travers l’image. Dans un monde où l’accès à l’information circule en quelques infimes secondes, il est primordial de contrôler l’image. A cette fin, plusieurs outils de communication se sont développés au fil des siècles.
Le consultant en image apparaît dès la période Gothique en France comme un conseiller de bonne manière et de mode (guide de savoir-être et de savoir). Sous Catherine de Médicis, l’histoire raconte qu’elle donnait des explications sur des couleurs à éviter ou a préférer pendant des moments importants, pour garantir le succès à la France. Elle est toujours habillée de la tête aux pieds en noir et a su s’imposer comme la Reine veuve de la France et à maîtriser son image jusqu’à la fin.
Vous retrouverez la suite de cette article la semaine prochaine.
Vous pouvez désormais télécharger l’article grâce à ce lien : Histoire du conseil en image
Enfin, je serais ravie de lire vos commentaires, en bas de l’article dans la case prévue à cet effet, ce qui me permettra de connaître la façon dont a été perçu ce sujet !
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